La crise tue particulièrement les petites entreprises. Pourtant une organisation a fait ses preuves quand l'opération est bien préparée et pilotée. Les scopes, par la reprise de l'activité par ceux qui la pratiquent tous les jours, sont une solution. Aujourd'hui on entend dire que cette structure est interdite par certaines entreprises qui ferment.
Peut-on croire que des personnes qui font tourner des usines tous les jours soient incapables de gérer leurs activités?
Qu'est ce qu'un patron avec une usine sans ouvrier? Que sont des ouvriers avec une usine sans patron? Tout s'apprend et surtout la gestion. Il manque une vraie volonté gouvernementale et des fonds. Pour la volonté gouvernementale il est difficile de faire pression sauf vous, mesdames et messieurs les Députés.
Pour le financement, la solution peut être citoyenne. Donc exit les business angels pour lesquels seule la rentabilité compte quitte à fermer les usines une fois qu'ils ont pris leur part. Les banques? J'ose à peine en parler car elles ont montré que leur appétit pour l'argent pouvait mettre à bas la planète. Il reste nous, citoyens de ce pays.
Nous voulons conserver les emplois, certains ont un peu d'argent et prêt à le risquer dans la vraie économie pas dans les assurances vie et autres placements immobiliers qui ne sont que des objets de spéculation.
On peut le constater puisque les banques lancent aujourd'hui des fonds "hétiques", enfin c'est comme ça qu'ils les présentent. Ethique semble être la façade, pour le fond c'est à voir.
Je propose donc de créer une structure qui ferait le lien entre le financement des entreprises en difficultés ou des entreprises dont les salariés voudraient reprendre l'activité en scope et les citoyens. L'idée est bien de choisir l'entreprise que l'on veut aider pas de mettre son argent dans une boîte dont on n'identifierait pas l'utilisation. En parallèle, cette structure pourrait également proposer de l'accompagnement mais cela existe déjà: Oseo, structures locales d'aide à la création d'entreprises…
L'industrie doit repartir en France, pour cela nous devons tous être acteurs et comme disait Alain "penser c'est dire non".